Kim Van Oncen : "La Belgique a de grands designers, nous devrions être chauvins"

Essayez-vous de transposer cet amour pour les marques belges à d'autres aspects de votre vie, tels que la décoration intérieure, la littérature, votre choix de musique... ?

Je le fais à travers, oui. Aujourd'hui, beaucoup d'achats se font en ligne - La crise du coronavirus  y a contribué, bien sûr - mais j'aime toujours aller voir, toucher et sentir. La Kloosterstraat à Anvers, par exemple, est l'une de mes rues préférées. Dès que j'aurai le temps et la possibilité, je serai première à m'y rendre et à m'imprégner de l’atmosphère.

Y a-t-il des marques belges qui vous ont étonnées, dont vous ne saviez pas qu'elles étaient belges ?

Arabel Atelier est une très belle marque. Ils sont très durables : ils confectionnent de belles robes aux influences arabes et les louent pour des fêtes. J'ai récemment revêtu un de leurs modèles pour un mariage et on m'a constamment demandé d'où il venait. C'est vraiment génial de pouvoir dire "vous pouvez acheter ceci, mais vous pouvez aussi le louer". En termes de durabilité, c'est très bien. De plus, les robes ont l'air très internationales, mais nous pouvons aussi le faire. La Belgique possède des designers de très haut niveau et trop peu de gens le savent.

Enfin, est-ce que J’Achète Belge existe aussi dans votre secteur ?

Oui, bien sûr, je travaille dans un secteur où de nombreuses personnes sont impliquées dans ce genre de choses, mais je pense que le phénomène devient de plus en plus populaire. Aussi en ligne, et je ne peux qu'applaudir cela. L'année a été difficile pour de nombreux secteurs, y compris pour la mode belge, et je constate qu'il existe une certaine solidarité. Nous en sommes très reconnaissants. Nous espérons que nous reviendrons au sommet, et que ce sera l'année de la reprise !